Les vacances estivales sont déjà derrière nous : voilà quinze jours que nous avons retrouvé les bancs de l’école !
Et comme tous les mois de septembre, la rentrée scolaire a apporté son lot d’émotions : nouvelles rencontres, nouveaux savoirs mais aussi nouveaux objectifs…
La rentrée est également l’occasion pour les plus grands étudiants de quitter le cocon familial afin d’étudier dans une grande école, de découvrir de nouveaux horizons mais aussi de se livrer à une plus grande autonomie.
Le statut d’étudiant fait souvent rêver les plus âgés, et pourtant au vu de la morosité ambiante et du contexte économique actuel, il est bien difficile de se rêver étudiant.
En effet, le statut de l’étudiant est souvent synonyme de budget restreint, d’anxiété, ou encore d’instabilité puisqu’il s’agit désormais de se comporter en adulte responsable et de s’assumer pleinement.
C’est pourquoi, nombreux sont les étudiants qui doivent jongler entre les cours, et un job pour boucler des fins de mois bien difficiles…
Mais chers parents et étudiants, êtes-vous informés de la réglementation en la matière ?
Le Cabinet Mimran Valensi Sion vous éclaire sur ce sujet.
1. A quoi ressemble un job étudiant ?
Le marché du travail regorge de « contrats étudiants » accessibles au plus grand nombre, puisqu’il s’agit le plus souvent de tâches qui ne nécessitent ni diplôme, ni qualification pour être exercées et qui se trouvent par ailleurs assez facilement
Ainsi, ces contrats étudiants vont viser très fréquemment les mêmes emplois parmi lesquels : le service dans la restauration, la vente dans le commerce, la surveillance dans les établissements scolaires ou encore la garde et le soutien scolaire d’enfants.
2. L’essentiel, principes juridiques
Si vous souhaitez occuper un emploi durant l’année scolaire, il convient de retenir quelques points essentiels.
Qui dit job étudiant, dit contrat de travail
Le contrat de travail est là pour fixer les modalités de l’emploi que vous occuperez : le type de contrat (CDD, CDI, intérim etc.), sa durée, le temps de travail hebdomadaire, mais aussi le montant du salaire et les missions.
/!\ Il convient de prendre le temps de lire attentivement toutes les clauses du contrat avant de le signer.
Si vous êtes recruté en :
- Contrat à Durée Déterminée (CDD) : il s’agit d’un contrat conclu pour une période donnée. Celui-ci peut être renouvelé deux fois.
- Contrat à Durée Indéterminée : il s’agit d’un contrat conclu pour une durée qui n’est pas fixée, ainsi l’emploi n’est pas limité dans le temps. Celui-ci pourra être rompu à l’occasion d’une rupture conventionnelle (voir à ce propos notre nouvel article !), d’une démission ou encore d’un licenciement si une faute grave a été commise.
- Intérim : vous allez ici bénéficier d’un contrat de travail temporaire avec une agence qui vous met en fait en relation avec l’entreprise pour laquelle vous allez travailler. Le contrat vient directement fixer la durée de votre mission, et ne peut être renouvelé que par deux fois.
Job étudiant : que prévoit la loi en matière d’horaires ?
Il est ici une question primordiale que celle-ci que vous devez examiner avec attention : votre emploi étudiant ne doit pas prendre le pas sur vos études, car rappelons-le un tel emploi est simplement là pour vous permettre de vivre et de manger et n’a pas vocation à devenir un emploi d’avenir.
Ainsi, évaluez bien le temps que vous avez de disponible avant de vous engager auprès d’un patron.
Ainsi, en toute logique, vous occuperez un emploi à temps partiel, c’est-à-dire moins que la durée légale hebdomadaire (35 heures).
/!\ En tant qu’étudiant, vous n’êtes pas tenu par l’obligation liée désormais aux CDD, à savoir de travailler minimum 24 heures par semaine.
Sachez également que si vous travaillez à mi-temps ou plus et que votre contrat de travail court sur l’ensemble de l’année universitaire (du 1er septembre au 1er août de l’année suivante), il vous est possible de bénéficier du statut d’étudiant salarié qui ouvre droit au sein de certains établissements à des aménagements d’horaires et/ou à des dispenses d’assiduité.
Il vous suffira simplement :
- De signaler votre emploi dès votre inscription administrative
- Avoir occuper l’emploi à partir du 1 er septembre de l’année en cours
Job étudiant : quelle est la rémunération fixée par la loi ?
Même si vous n’occupez qu’un temps partiel en tant qu’étudiant vous avez droit comme tous les autres salariés au salaire minimum (SMIC).
Actuellement, son taux horaire est de 9.67 euros brut.
Il faut noter que le dimanche peut être payé double, tout comme les heures que vous pourriez effectuer la nuit !
/!\ Vous pouvez bien sûr gagner plus en fonction du poste et de votre expérience !
Toutefois, en CDD, vous avez droit à toucher une prime de précarité normalement versée en fin de contrat équivalent au minimum à 10% du salaire brut pour toute la durée du contrat.
/!\ Ce n’est plus votre droit dès lors que vous poursuivez votre cursus d’études une fois le contrat terminé ou si vous êtes embauché en CDI par votre employeur.
3. Les écueils à éviter et les bons plans des emplois étudiants
Il existe plusieurs pièges à éviter…
- Ne laissez pas votre emploi étudiant empiéter sur le bon déroulement de vos études
- Pensez à bien noter les heures que vous faites (car certains patrons n’hésitent pas à profiter de la situation en omettant parfois de vous payer certaines heures…)
- Ne vous engagez pas avec l’employeur sans avoir attentivement lu le contrat de travail
- Prévenez vos proches et votre université que vous occupez un emploi étudiant
… Mais il existe aussi de bons plans à connaître
- Essayer de trouver un job étudiant en lien avec vos études : cela ne fera qu’enrichir votre CV pour postuler dans certaines formations sélectives, et cela vous permettra également de vous faire une idée du secteur d’activité dans lequel vous souhaiteriez travailler.
- Privilégier les emplois saisonniers de manière à mettre de l’argent de côté et à être tranquille reste de l’année
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter !
Cabinet Mimran Valensi Sion 